pourquoi le C.C.I.N.P. – andy de groat ?
pourquoi le C.C.I.N.P. – andy de groat ?
Si une structure telle que le C.C.I.N.P. andy de groat a paru indispensable à la bande que nous sommes (anciens de chez Andy : danseurs ou collaborateurs, sur le plateau, en coulisse, derrière la régie ou derrière un bureau) c’est tout d’abord pour répondre à la question de savoir ce qu’Andy nous a laissé.
Au sens matériel, celui des archives, c’est ce que cinquante ans de travail pour plus de soixante créations ont fini par laisser de notes personnelles et dessins, de costumes, de décors, de photos, de vidéos, d’enregistrement sonores, d’affiches, d’articles, ou de documents en tous genres.
Au sens immatériel, celui de la culture dans sa définition première, ce qu’Andy nous laisse c’est une façon très particulière d’aborder la création artistique dans son ensemble. C’est aussi son influence auprès des chorégraphes français, ainsi que des danseurs dont il a contribué à l’émergence avec enthousiasme et générosité.
Il s’agira donc de réunir un fond approfondi et diversifié pour faire découvrir son œuvre, la voir ou la revoir, tout en transmettant la vivacité et la curiosité de l’homme.
L’idée principale est que ce fond puisse devenir un outil dont l’objectif serait de reconstituer de préserver et de diffuser la mémoire d’Andy de Groat et de retrouver les traces de l’impact majeur de son travail.
Car, si la reprise des pièces du répertoire d’Andy de Groat ou même les réécritures et remâchages – dont Andy était friand – avec des étudiant·e·s ou amateur·rice·s ont jalonné l’activité de la compagnie Red Notes depuis très longtemps, le décès du chorégraphe a vu les demandes de transmission se multiplier. Il devient donc nécessaire de s’équiper des matériaux utiles à ces réactivations et ainsi encourager et faciliter tous les évènements propices à faire connaitre ou redécouvrir l’écriture chorégraphique, la pensée et l’impulsion de ce chorégraphe américain qui avait choisi la France comme pays de création.