groupe de recherche
La genèse
Afin de préserver au mieux l’œuvre d’Andy de Groat, nous créons un groupe de recherche qui sera au centre du projet de transmission, de création des boîtes à outils
et du désir du C.C.I.N.P. de rassembler des énergies et des savoirs autour des pièces
choisies au sein de l’axe artistique.
Il nous est apparu que cette mission de préservation devait se bâtir à partir d’une base
éclairée. Éclairée par l’expérience de mémoires retrouvées et le déchiffrage d’archives
sur les différents supports, et nourrie par les rencontres avec des danseurs, artistes
voisins, historiens, chercheurs en danse qui apporteront un éclairage pertinent sur les
pièces d’Andy de Groat.
Ce groupe de recherche est composé de 8 à 10 danseurs de générations différentes. Ils coloreraient ainsi la recherche de récits, de vécus corporels et de points de vue multiples sur le parcours artistique d’Andy.
Les sophares sont ceux qui travaillèrent avec le chorégraphe sur la fin de années américaines et les premières années françaises de 1980 à 1990 : Cathy Béziex, Do Brunet, Jean Guizerix, Sara Lindon, Jean-Christophe Paré, Wilfried Piollet, Viviane Serry… Nous désirons y inclure également des échanges avec les danseurs américains (Byrds, Andy and dancers…).
Les pharesaway sont ceux qui leur ont succédé, entre 1990 et 2000, la génération qui a vécu les installations successives à Aulnay-sous- Bois, Massy, Tarbes, Montauban : Rebecca Adam, Séverine Bennevault, Olivier Clargé, Magali Noiret, Lilou Magali Robert, Shush Tenin… Ce sont aussi les ex Wah loo tintin co qui ont collaboré avec Andy entre 1997 et 2001 lorsqu’il a créé la compagnie des enfants à Montauban : Stéphanie Cabanes, Lucie Gaillard…
Les fanphares sont ceux qui ont rencontrés Andy à partir des année 2000 à l’occasion d’un stage ou d’un atelier. Ils ont été touchés, et pour certains d’entre eux, propulsés vers la professionnalisation à la suite de cette rencontre artistique : Stéphanie Bargues, Martin Barré, Camille Ollagnier…
Les nextphares sont les jeunes danseurs qui n’ont pas ou peu connu Andy mais se reconnaissent dans son œuvre, ou l’ont découverte en dansant Fan Dance par exemple : Pierre Chauvin Brunet, Tom Lévy, Olivia Lindon… Ils seront la note de fraîche critique de ce groupe.
La composition du groupe de recherche évoluera en fonction de la pièce étudiée. Afin d’assurer une continuité au fil des différentes études, 1 à 2 personnes minimum du Collège artistique en feront toujours partie. Le groupe de recherche constituera ainsi peu à peu un vivier d’interprètes, de transmetteurs potentiels, de personnes ressources pour les réactivations éventuelles des pièces explorées et la création des boîtes à outils.
Le CCINP est soutenu dans cette démarche par le Centre National de la Danse -Paris, qui possède les archives de Andy de Groat.