Andy se promène dans la mémoire du jeune homme que j’étais quand j’ai vu pour la première fois en 1978 à Nice un drôle de spectacle ou les dimensions, plastique, relationnelle, visuelle, m’envoyaient sur une nouvelle planète poétique et inventive de la danse contemporaine. Cette liberté d’écriture, de relation à la musique, marquera mes jeunes années à Paris, puis j’ai rencontré Andy, souvent, et garde une infinie tendresse et un grand respect pour l’homme et son travail.
Dompteur décalé, sauvage lui-même, son œuvre tisse, twiste, noue hors du pouvoir, les forces, les puissances de l’action par la danse !
Mouvement d’un éventail, d’une guinde, d’un pas, la légèreté d’une œuvre qui ne demandait qu’une considération à venir, un promeneur, poète, presque de nulle part. Si proche.
mot de Daniel Larrieu
président d’honneur du C.C.I.N.P. – andy de groat